Joyeux anniversaire « Donjons et Dragons » !

La célèbre licence médiéval-fantastique, Donjons et Dragons (Dungeons & Dragons) vient de fêter ses quarante ans !

Avec sa naissance, un nouveau genre émerge, le « jeu de rôle » avec ses feuilles, ses crayons, ses dés bizarres, ses figurines, son vocabulaire incompréhensible et surtout ses improvisions théâtrale.

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Alors, comment c’est arrivé ?

Donjons et Dragons (D&D) vient de l’imaginaire de E. Gary Gygax et Dave Arneson, deux Américains. Il est le fruit de leur deux passions :  le wargame pour le premier et le jeu de rôle pour l’autre. Disons que le jeu de rôle existait plus ou moins, mais ils sont les premiers à y mettre de vrai règles.

Set de désLe système de D&D est conçu pour amener les joueurs du statut de héros (pas forcement humain) débutant à celui de héros mythiques voir au rang de divinité. Mais rare sont ceux qui y arrivent et c’est aussi là, l’un des plaisirs de ce jeu. Car on s’attache vite à son personnage et le voir mourir est une véritable déception.
Avec mes compagnons rôlistes (si si, c’est comme cela que l’on appelle un joueur de jeu de rôle) , ils nous arrivent parfois de jouer les descendances de nos premiers héros. Notre maitre du jeu « retord » (j’espère qu’il ne lira jamais ces lignes), ne nous donne aucun bonus, mais cela apporte énormément de profondeur à nos personnages.

Petite présentation des différentes évolutions de Donjons et Dragons

DandDOriginal Dungeons & Dragons

« Donjons et Dragons (D&D) » que l’on appelle aussi « Donjons et Dragons Original (OD&D) », fut publié pour la première fois en janvier 1974. Cela se présentait sous la forme d’une boite avec trois livrets. Complétés par la suite, avec des extensions officielles et des rééditions. Déjà à l’époque, les communautés de joueurs apportèrent beaucoup notamment avec des publications amateures.

Dans l’édition de base, trois classes (que l’on peut comparer à des métiers ou carrières) étaient disponibles, le guerrier, le magicien et le prêtre. Grâce aux extensions, le paladin, le voleur, le druide et le moine deviennent jouable.

 

 

Advanced Dungeons & Dragons

ADDEn 1978, une refonte complète du 1er D&D sort dans une version avancée « Advanced Dungeons & Dragons (AD&D) ». Plusieures extensions suivent et de nombreux scénarios à grande envergure appelés « campagne ».
Les classes de barbare et de cavalier firent leur apparition pour le grand bonheur des joueurs.

En parallèle, OD&D continu son petit bonhomme de chemin en se spécialisant dans des versions destinées à faciliter le démarrage des débutants.

 

 

 

 

Advanced Dungeons & Dragons 2e édition

ADD2En 1989, apparait la 2e édition. AD&D2 est composée, comme son ainé, de trois livres de base et des extensions en abondances. Les changements se font principalement sur la magie et l’ajout de nouvelles compétences.

De nouveaux mondes basés sur l’ambiance du jeu apparaissent, dont l’un de mes préférés :  Planescaspe.

Par contre, les foudres de la bonne opinion publique sont passés par là. En effet AD&D serait une incitation au satanisme. Du coup, TSR, la société éditrice du jeu, décide de censurer cette version en enlevant la possibilité d’incarner un demi-orque (résultat, généralement non consentit, entre un(e) humain(e) et un(e) orque, c’est super laid, mais terriblement fort), un moine ou un assassin. Les diables et démons sont renommés en baatezu et tanar’ri.

Début 80, il y a eu aussi le scandale de James Dallas Egbert ; cet étudiant disparait dans une caverne, lors d’une partie de Donjons et Dragons en extérieur, sur le campus de son université. La presse fait très vitre l’amalgame avec le jeu. En réalité, il s’était enfuit pour une tentative de suicide.
Mais le mal est fait, D&D devient malgré lui, le responsable de tous les maux de nos chères têtes blondes. Remarquez dans les années 90, on retrouve le même phénomène avec les jeux vidéo ou la musique métal. Au fait, dans les années 2000, c’était quoi la cause ? Ah oui, surement internet.

Advanced Dungeons & Dragons 2.5 édition

Sort en 1995, une mise à jour légère de la précédente édition. L’attrait vient des nombreux bouquins d’aides aux joueurs.

Dungeons & Dragons, 3e édition

En 2000, on abandonne le « Advanced » et c’est l’éditeur « Wizards of the Coast » qui reprend les rennes. Les règles sont complètement remaniés par le « système D20 » spécialement conçu pour cette édition et qui sera repris par de nombreux jeux.

dd3-5On y aborde surtout la personnalisation de son personnage. On peut le multiclasser, c’est-à-dire avoir plusieurs classes en même temps, lui faire apprendre des compétences qui n’ont rien à voir avec sa race ou sa classe (Par exemple : un barbare peut apprendre la couture ou la pâtisserie).

Sans oublier, le retour des races et monstres auto-censurés dans la précédente version.

Dungeons & Dragons, 3.5e édition

Comme les mises à jour d’Apple avec son iphone, « Wizards of the Coast » propose, en 2008, une révision de la version précédente en se basant sur les retours des joueurs. On y trouve également quelques équilibrages et de nouveaux sorts. Comme avec Apple, la couverture change pas.

Dungeons & Dragons, 4e édition

dd4Du grand ménage à occasion de sa sortie en 2008, les personnages progressent d’une manière différente sur 30 niveaux, l’ajout de nouvelles races :  le tieffelin, le cristallien, l’éladrin et le drakéide, le retour des figurines…

D&D4 est principalement axé sur le combat et sur le lancer de dés.

 

 

 

 

 

Dungeons & Dragons Next

Et oui, une nouvelle édition est prévue pour cet été, que vont ils nous préparer ? Une deuxième jeunesse peut-être ?

 

Grâce à cette licence, d’innombrable jeux de rôle, jeux vidéo (Baldur’s gate, Neverwinter, Planescape tornement…), livres, BD, films (qui a dit « fumble » ?!) et même dessins animés en découlent ou s’en sont librement inspirés.
Il reste, avec l’ensemble de ses versions, le jeu de rôle le plus pratiqué au monde.

Joyeux anniversaire « Donjons et Dragons » et encore merci à E. Gary Gygax et Dave Arneson, ses créateurs.

Pour avoir un historique plus complet : rdv chez Wikipédia.

Editeur : Wizards of the Coast

[questionbox]Et vous D&D, ça vous inspire quoi ? [/questionbox]

Crédits photos :
cakerific.blogspot.fr
SharkD – wikipédia
Wizards of the Coast

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2 réponses

  1. Konar dit :

    Je vais m’empresser de faire lire ça à mon MJ retors!

  1. 1 avril 2014

    […] la voiture qui du coup prend un surpoids de plus de 482 Kg (et encore mon maitre de jeu d’ADD a annoncé qu’il avait perdu 2 kg!!!) et nous voilà partis pour une heure de compile de rap, […]

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